lundi 24 février 2014

Bonheur en filigrane



Comme c’est éphémère, le bonheur !

Nul thème n’a fait couler autant d’ancre que le bonheur, sinon que son contraire; le malheur. Sa quête prend souvent des allures de course folle. A peine saisi, l’objet du désir se brise, s’évanouit ou perd de son intérêt. Et la course recommence dans d’autres directions.
De plus en plus, il s’est avéré comme un besoin inscrit dans la nature de l’être humain et prend souvent un contour du hasard. Il semble composé  de tant de pièces qu’il  en manque toujours. Les chrétiens le situent au-dessus de  la vie sensible : « Heureux vous qui souffrez maintenant, le royaume des cieux est à vous ». Comme pour dire il faut prendre de la hauteur.
le symbole de fragilité

Et pourtant, il est un mélange de vie vertueuse et d’espérance prometteuse; une sorte de tranquillité actuelle mais orientée aussi vers l’avenir, une paix tant interne qu’externe. Sa réalisation totale est un combat contre beaucoup d’événements et beaucoup d’hommes. Car, il est impossible que l’on soit heureux si l’on ne veut l’être vraiment; il faut donc vouloir son bonheur et le faire.
Encore qu’il est trop fragile pour résister aux  intempéries, au petit coup de vent, par le fait même qu’il n’a pas une figure propre. Et,  si l’on venait à bâtir la maison du bonheur, la plus grande salle serait la salle d’attente.
                                                              Le bonheur est dans le pré, cours s’y vite, il va filer, il a filé !

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