lundi 24 février 2014

L'espérance en voque





L’espérance ne trompe point !
L’espérance est souvent définie à tort comme  une tension vers un bonheur des fins dernières qui, mobilise les esprits et conditionne toutes les aspirations humaines.  Cela voudrait dire que toutes les entreprises humaines visent cette félicité céleste. L’athée y est engagé autant : être heureux. Or, l’expérience humaine traverse aujourd’hui multiple difficultés qui fait obstacle à ce besoin humain.
Loin de limiter seulement l’espérance  aux aspirations languissantes  des réalités d’en haut, il nous faut y travailler pour l’aujourd
La foi espère
’hui de l’homme. A plus forte raison qu’en cette année liturgique le programme spirituel de toute l’Église  traite de cette vertu théologale.
L’espérance, elle est déposée sur le reflet des innocentes dents qui sourient les mécréants. Les fossettes creusées par son effet gai disent long sur la joie qu’elle engraisse et procure.
 Pour m’avoir habitué à lire les traces de l’espérance quotidienne des hommes, je compris son expression providentielle.  Elle est la blancheur de tout ce qui reflète la sainteté, le doux vent qui remue les feuilles vertes des arbres verdoyants, le vent qui fait danser la surface des mers.  Les bougies qui dansent, elles dansent au rythme de l’espérance inouïe. Petites qu’elles soient, elles ne s’éteignent guère sous l’effet du tourbillon et toujours elles éclairent en profondeur tous ceux qui l’approchent dans la pénombre.
 Le couple qui s’aime, un bon couple de mariage, un mariage qui dure et perdure au-delà de  toutes difficultés humaines ou naturelles, au travers des jolis gazouillis des leurs doux enfants qui n’attendent que d’être aimés par l’affection qui leur donna vie. Les jolies fiançailles, les retrouvailles amicales, les bonnes cérémonies, les cérémonies bonnes, toutes les célébrations, les bonnes célébrations, l’espérance les préside.
Elle est dans la petite fente des dents de la jolie petite fille qui ne sait plus exprimer sa joie chaque fois qu’elle est appréciée. Dans cette fenêtre, l’avenir s’y blottit, attire des multitudes d’âmes à sa fête. O les chants des oiseaux ! Les oiseaux de chez nous chantent l’espérance et le bébé sans paroles et sans langues, ni langages parlent mieux de la joie de demain que tous les mots spirituels. L’accent grave de son amour inouï, l’amour qui n’a plus d’adjectif dans le parler humain. L’espérance nous donne rendez-vous avec l’avenir à travers tout ce qui   se fait sans haine ni rancune.

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