L’espérance ne trompe point !
L’espérance est souvent définie à tort comme une tension vers un bonheur des fins
dernières qui, mobilise les esprits et conditionne toutes les aspirations humaines. Cela voudrait dire que toutes les entreprises
humaines visent cette félicité céleste. L’athée y est engagé autant : être
heureux. Or, l’expérience humaine traverse aujourd’hui multiple difficultés qui
fait obstacle à ce besoin humain.
Loin de limiter seulement l’espérance aux aspirations languissantes des réalités d’en haut, il nous faut y
travailler pour l’aujourd
’hui de l’homme. A plus forte raison qu’en cette année
liturgique le programme spirituel de toute l’Église traite de cette vertu théologale.
La foi espère |
L’espérance, elle est déposée sur le reflet des innocentes
dents qui sourient les mécréants. Les fossettes creusées par son effet gai disent
long sur la joie qu’elle engraisse et procure.
Pour m’avoir habitué à lire les traces de l’espérance
quotidienne des hommes, je compris son expression providentielle. Elle est la blancheur de tout ce qui reflète
la sainteté, le doux vent qui remue les feuilles vertes des arbres verdoyants,
le vent qui fait danser la surface des mers.
Les bougies qui dansent, elles dansent au rythme de l’espérance inouïe.
Petites qu’elles soient, elles ne s’éteignent guère sous l’effet du tourbillon
et toujours elles éclairent en profondeur tous ceux qui l’approchent dans la
pénombre.
Le couple qui s’aime, un bon couple de
mariage, un mariage qui dure et perdure au-delà de toutes difficultés humaines ou naturelles, au
travers des jolis gazouillis des leurs doux enfants qui n’attendent que d’être
aimés par l’affection qui leur donna vie. Les jolies fiançailles, les retrouvailles
amicales, les bonnes cérémonies, les cérémonies bonnes, toutes les célébrations,
les bonnes célébrations, l’espérance les préside.
Elle
est dans la petite fente des dents de la jolie petite fille qui ne sait plus
exprimer sa joie chaque fois qu’elle est appréciée. Dans cette fenêtre,
l’avenir s’y blottit, attire des multitudes d’âmes à sa fête. O les chants des
oiseaux ! Les oiseaux de chez nous chantent l’espérance et le bébé
sans paroles et sans langues, ni langages parlent mieux de la joie de demain que
tous les mots spirituels. L’accent grave de son amour inouï, l’amour qui n’a
plus d’adjectif dans le parler humain. L’espérance nous donne rendez-vous avec
l’avenir à travers tout ce qui se fait
sans haine ni rancune.
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